Zone d'atterrissage
Une zone d'atterrissage est une partie précisément définie d'un aéroport ou d'un aérodrome, désignée et équipée pour l’atterrissage et le décollage en toute séc...
Découvrez les restrictions de construction dans la planification aéroportuaire : protection de l’espace aérien, zonage, gestion des obstacles et tendances futures de la mobilité aérienne urbaine.
La planification aéroportuaire comporte un ensemble complexe d’exigences réglementaires, techniques et opérationnelles visant à garantir la sécurité, l’efficacité et la compatibilité de l’aviation et des usages du sol environnants. Au cœur de ces exigences se trouvent les restrictions de construction qui régissent la manière et l’emplacement des structures à proximité des aéroports. Ce guide propose une exploration approfondie de la terminologie, des processus et des normes qui façonnent ces restrictions, avec des exemples concrets et des conseils pratiques pour leur application.
Définition :
Une zone de superposition aéroportuaire est un district de zonage spécialisé superposé aux zones d’utilisation du sol classiques pour établir des réglementations supplémentaires protégeant les opérations aéroportuaires. Ces zones restreignent généralement la hauteur des bâtiments, contrôlent les usages pouvant attirer la faune ou créer des dangers visuels, et imposent des mesures d’atténuation du bruit pour les usages sensibles.
Processus :
Les promoteurs doivent soumettre des plans détaillés aux commissions locales d’urbanisme et à la FAA (via le formulaire FAA 7460-1). La FAA évalue les propositions par rapport aux surfaces imaginaires, tandis que les autorités locales appliquent des règlements de superposition qui peuvent être plus stricts que les normes fédérales. Si une construction pénètre ces surfaces, une atténuation ou une refonte est requise, et des servitudes d’avigation peuvent être imposées.
Exemple :
Un promoteur propose un bâtiment de 90 pieds dans une zone de superposition aéroportuaire. Le projet déclenche une double révision : la FAA évalue l’impact sur l’espace aérien, tandis que la ville applique les restrictions de la zone de superposition. La hauteur du bâtiment est réduite pour respecter les deux ensembles de règles.
Définition :
L’analyse de l’espace aérien est une évaluation technique de l’impact potentiel de constructions ou modifications sur l’espace aérien navigable à proximité d’un aéroport. Elle prend en compte la disposition de l’aéroport, l’orientation des pistes, la topographie, ainsi que les structures existantes et proposées.
Utilisation :
La FAA et les exploitants aéroportuaires utilisent des outils SIG et de simulation pour évaluer l’impact sur les opérations de vol, les aides à la navigation et les systèmes radar. Si l’analyse révèle des dangers potentiels, les projets peuvent être refusés ou nécessiter des modifications.
Exemple :
Avant la construction d’un hôtel près d’un aéroport, une analyse de l’espace aérien est réalisée pour vérifier toute pénétration des surfaces protégées ou interférence avec les systèmes de navigation.
Définition :
L’Annexe 14 de l’OACI fixe les normes mondiales pour la conception des aérodromes, notamment les surfaces de limitation d’obstacles (SLO) et les exigences de protection de l’espace aérien. Elle est adoptée par les États membres et intégrée dans les réglementations nationales.
Utilisation :
L’Annexe 14 définit les surfaces d’approche, de transition, horizontales et coniques, ainsi que les procédures de balisage, d’éclairage et de planification de l’utilisation du sol.
Exemple :
Un nouvel aéroport international démontre sa conformité à l’Annexe 14 en mettant en place des SLO et en procédant à des relevés réguliers des obstacles.
Définition :
Les SLO sont des surfaces géométriques 3D autour d’un aéroport, telles que définies par l’Annexe 14 de l’OACI, qui fixent les limites de la pénétration des objets dans l’espace aérien.
Utilisation :
Les SLO protègent les zones de décollage, d’atterrissage et de circuit contre les obstacles. Leur respect est obligatoire pour les aéroports OACI et sert de base au contrôle de l’utilisation du sol.
Exemple :
Un mât de télécommunications près d’une piste est refusé car il pénétrerait la surface de transition intérieure des SLO.
Définition :
Les plans de sauvegarde sont des documents complets élaborés par les autorités aéroportuaires pour protéger l’espace aérien opérationnel et assurer la compatibilité de l’utilisation du sol.
Utilisation :
Les plans intègrent les SLO, surfaces imaginaires et zones de superposition, précisant les zones critiques et les mesures d’atténuation. Ils sont mis à jour au fil de l’évolution des opérations aéroportuaires.
Exemple :
Le plan de sauvegarde d’un aéroport exige l’examen de toute structure dépassant 30 mètres dans un rayon de 5 km.
Définition :
Des aides visuelles (peinture, drapeaux, balises, feux d’obstacle) sont installées sur les structures approchant ou pénétrant l’espace aérien protégé pour assurer leur visibilité aux pilotes.
Utilisation :
L’OACI et la FAA précisent les exigences de balisage et d’éclairage. Les structures non démontables doivent être balisées et éclairées selon les normes.
Exemple :
Une tour radio dépassant la surface horizontale est peinte et équipée de feux rouges d’obstacle.
Définition :
Les procédures de vol aux instruments sont des trajectoires publiées pour les aéronefs en basse visibilité. L’évaluation des obstacles garantit des marges minimales le long de ces trajectoires.
Utilisation :
Les projets de construction sont évalués pour leur impact sur les IFP, pouvant nécessiter une refonte ou des restrictions opérationnelles en cas de pénétration des surfaces protégées.
Exemple :
Un immeuble de grande hauteur sous une approche ILS est étudié pour s’assurer qu’il n’impose pas des altitudes minimales de descente plus élevées.
Définition :
Les courbes isophones cartographient l’exposition au bruit des aéronefs, généralement mesurée en DNL ou CNEL.
Utilisation :
Les cartes de bruit guident la planification de l’utilisation du sol et peuvent exiger des mesures d’atténuation (isolation acoustique, servitudes d’avigation) pour les projets sensibles.
Exemple :
Un complexe résidentiel situé dans une courbe de 65 dB DNL doit intégrer une isolation phonique renforcée.
Définition :
Identification et contrôle des usages du sol à proximité des aéroports qui attirent la faune – notamment les oiseaux – présentant un risque de collision.
Utilisation :
Les attracteurs de faune (décharges, plans d’eau, agriculture) sont limités près des pistes selon les recommandations de la FAA et de l’OACI. Les aéroports effectuent des évaluations et gèrent les risques.
Exemple :
Un bassin de rétention des eaux est réaménagé avec des dispositifs anti-oiseaux après une évaluation du risque faune.
Définition :
Cartes indiquant les hauteurs maximales autorisées pour les structures autour des aéroports, fondées sur les surfaces imaginaires ou les SLO.
Utilisation :
Utilisées lors de la planification et de la délivrance de permis pour identifier si une construction proposée dépasse les limites.
Exemple :
Une carte de zonage indique une limite de hauteur de 18 mètres dans un rayon de 600 mètres de la piste.
Définition :
Évaluation formelle (souvent menée par la FAA) de l’impact d’une structure proposée sur la navigation aérienne et les opérations aéroportuaires.
Utilisation :
Les études analysent les obstacles, les interférences radar et les impacts sur les procédures. Les résultats peuvent recommander un refus, une approbation ou des mesures d’atténuation.
Exemple :
Une proposition de stade fait l’objet d’une étude aéronautique sur les impacts radar et de visibilité.
Définition :
Techniques permettant de réduire l’impact des structures sur le radar ou les communications aéroportuaires, comme l’utilisation d’écrans, de matériaux absorbants ou de compensations électroniques.
Utilisation :
Appliquées aux bâtiments élevés ou éoliennes susceptibles de créer des ombres ou des réflexions radar.
Exemple :
Une tour de bureaux utilise un vitrage atténuant les ondes radar pour minimiser l’impact sur le radar aéroportuaire.
Définition :
Limitations légales inscrites dans les titres de propriété pour restreindre les usages ou la hauteur des constructions à proximité des aéroports.
Utilisation :
Imposées comme condition de développement, elles restreignent les usages futurs et garantissent la conformité.
Exemple :
Un terrain jouxtant un aéroport ne peut pas être construit à plus de 9 mètres de hauteur ni comporter de plans d’eau ouverts.
Définition :
Les aéroports peuvent acquérir ou exproprier des terrains pour créer des zones de sécurité, éviter des usages incompatibles et préserver des zones dégagées.
Utilisation :
Les terrains sont entretenus en tant qu’espaces ouverts ou usages à faible risque pour protéger les trajectoires d’approche et de départ.
Exemple :
Un aéroport acquiert des terrains en bout de piste pour empêcher la construction de logements.
Définition :
Un seuil déplacé est un seuil de piste non situé à l’extrémité physique de la piste, utilisé pour assurer une marge vis-à-vis des obstacles.
Utilisation :
La zone déplacée peut être utilisée pour le décollage, pas pour l’atterrissage, et est balisée en conséquence.
Exemple :
Le seuil de piste est déplacé de 150 mètres en raison de l’empiètement d’arbres.
Définition :
Procédures pour gérer les obstacles soudains (croissance naturelle, erreurs de construction, urgences) menaçant l’espace aérien.
Utilisation :
Comprend la notification, le balisage temporaire, les NOTAM et le retrait ou l’atténuation rapide.
Exemple :
Une grue dans la surface d’approche est balisée et retirée sous 24 heures.
Définition :
Alignement des réglementations locales et nationales sur l’OACI pour garantir une sauvegarde aéroportuaire cohérente à l’échelle mondiale.
Utilisation :
Les aéroports internationaux mettent à jour leurs plans pour intégrer les normes OACI et régionales.
Exemple :
Un aéroport européen révise son plan pour s’aligner sur les nouvelles exigences de l’OACI et de l’EASA.
Définition :
Implication de la communauté, des promoteurs et des agences dans la planification et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde.
Utilisation :
Audiences publiques, comités consultatifs et concertations favorisent la transparence et la résolution des conflits.
Exemple :
L’aéroport organise des ateliers pour expliquer les nouvelles propositions de zonage de superposition.
Définition :
Outils cartographiques avancés pour visualiser et gérer l’espace aérien, les obstacles et l’utilisation du sol.
Utilisation :
Le SIG facilite l’examen rapide des propositions et la planification aéroportuaire à long terme.
Exemple :
Le SIG superpose les permis de construire aux surfaces imaginaires pour signaler la nécessité d’un examen.
Définition :
Mécanismes de surveillance, d’enquête et de sanction des violations des règles de sauvegarde.
Utilisation :
L’application comprend des ordres d’arrêt des travaux, des amendes ou le retrait des structures non autorisées.
Exemple :
La ville inflige une amende et ordonne le retrait d’un panneau publicitaire non autorisé dans une surface de transition.
Définition :
L’essor des nouveaux modes de transport aérien (drones, taxis aériens) présente de nouveaux défis, les bâtiments élevés et les canyons urbains devenant des obstacles à basse altitude.
Utilisation :
Les régulateurs élaborent de nouveaux critères, corridors et outils d’évaluation pour la mobilité aérienne urbaine.
Exemple :
La ville établit des sites de vertiports et met à jour les ordonnances de limitation de hauteur pour les opérations de taxis aériens.
Les restrictions et limitations dans la planification aéroportuaire sont régies par des normes superposées internationales, nationales et locales. Des surfaces imaginaires et SLO aux zones de superposition et servitudes d’avigation, chaque notion est essentielle pour la sauvegarde de l’espace aérien et la sécurité des opérations aéroportuaires. La maîtrise de ces concepts est indispensable pour les urbanistes, promoteurs et parties prenantes impliqués dans le développement à proximité des aéroports.
Pour des schémas et des références officielles, consultez les publications de l’OACI et de la FAA.
[Images issues de FAA.gov, ICAO.int et Wikimedia Commons à des fins éducatives.]
Une zone de superposition aéroportuaire est un district de zonage spécial établi par les autorités locales pour imposer des restrictions supplémentaires sur l’utilisation du sol et la hauteur des constructions près des aéroports. Ces zones permettent de protéger l’espace aérien navigable, de gérer l’exposition au bruit et d’assurer la compatibilité de l’utilisation du sol avec les activités aéroportuaires.
La FAA exige une déclaration de projet de construction ou de modification (Formulaire 7460-1) pour toute structure susceptible d’affecter l’espace aérien navigable. La FAA évalue les propositions en utilisant des surfaces imaginaires définies dans le 14 CFR Partie 77, réalise une analyse de l’espace aérien et délivre des décisions concernant les dangers potentiels pour la navigation aérienne.
Les SLO sont des surfaces géométriques tridimensionnelles définies par l’Annexe 14 de l’OACI, qui fixent des limites pour les objets autour des aéroports. Ces surfaces protègent les zones de décollage, d’atterrissage et de circuit d’aérodrome, garantissant que les nouvelles constructions ne présentent pas de risque pour la sécurité des aéronefs.
En général, non. Si une structure proposée pénètre les surfaces aéronautiques protégées, elle peut être refusée, nécessiter une refonte, ou exiger des mesures d’atténuation (par exemple, balisage et éclairage). De rares exceptions nécessitent un examen approfondi, une gestion des risques et une approbation réglementaire.
Les zones d’exposition au bruit sont cartographiées à l’aide d’indicateurs tels que le niveau sonore moyen jour-nuit (DNL) ou le niveau sonore équivalent communautaire (CNEL). Ces cartes guident les décisions d’utilisation du sol et peuvent exiger des mesures d’atténuation du bruit pour les projets sensibles situés dans des zones de forte exposition.
Nos experts vous accompagnent dans la navigation des restrictions de construction, de l’analyse de l’espace aérien et de l’obtention des autorisations réglementaires pour les projets à proximité des aéroports. Obtenez des conseils sur la conformité, la gestion des risques et la pérennité de votre projet.
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